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De gauche à droite: Pape Séne (journaliste gambien) Fatou Diagne Senghor (Présidente Article 19) Assane Diagne (Dr du bureau de l'Afrique de l'ouest de RSF) Arnaud Froger (Représentant RSF en Afrique) |
Reporters Sans
Frontières (RSF) a tenu une conférence de presse ce jeudi 18 avril au Centre d’études
des sciences et techniques de l’information (CESTI). A l’ordre du jour, la
publication du classement mondial de la liberté de la presse 2019.
Pour la première fois, Reporters Sans Frontières a décidé
de choisir l’Afrique subsaharienne pour la publication du classement mondial de
la liberté de la presse édition 2019. Ce rapport montre d’emblée que « la
haine des médias dégénère en violence, laquelle est facteur de la montée de la peur ».
Comme d’habitude, la Norvège conserve pour la troisième
année consécutive sa place de premier, tandis que la Finlande retrouve sa
deuxième position, au détriment des Pays-Bas, où deux reporters spécialistes du
crime organisé sont contraints de vivre sous protection policière permanente. Dans
la corne de l’Afrique, l’Erythrée atteint l’antépénultième place, malgré la
pacification de ses relations avec l’Ethiopie, tandis que le Turkménistan est
désormais dernier, à la place de la Corée du Nord.
Le Sénégal sort 49ème de la liste (50ème
en 2018) sur un ensemble de 180 pays et territoires. Selon le responsable de
RSF en Afrique, le Sénégal pouvait mieux se placer mais le seul hic reste la
dépénalisation du délit de presse. Au titre des bonnes nouvelles sur le
continent africain, l’Ethiopie et la
Gambie gagnent respectivement 40 et 30 places, une progression significative.
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