![]() |
Présidium de l'atelier avec les panélistes |
Le Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information
(CESTI) a accueilli ce mardi 06 novembre 2O18 un atelier sur les fake news et
la désinformation en ligne. Cet atelier est organisé par Facebook en
collaboration avec le réseau des blogueurs du Sénégal.
Les fake news et la désinformation en ligne sont les
principaux défis auxquels les réseaux sociaux tels que Facebook sont confrontés
de nos jours. Pour y pallier, Facebook a lancé un projet de fact-checking qui
vise à vérifier la véracité des informations partagées sur le réseau social. Ce
projet se réalise avec la collaboration de certains organes reconnus dans le
secteur de la vérification d’informations. Ici au Sénégal, Facebook collabore
avec AfricaCheck qui est une plateforme reconnue dans ce domaine et certifiée
par l’organisme International Fack-checking network. Pour la responsable des
partenaires médias sur Facebook en Afrique sub-saharienne, Jocelyne
Muhutu-Remy, le réseau social a pris conscience des impacts que les fake news
peuvent avoir depuis 2016 avec l’élection présidentielle aux Etats-Unis où, Facebook
aurait été un lieu de désinformation ayant un impact sur le choix de certains
électeurs. Ce projet se passe dans quatre pays d’Afrique qui sont le Sénégal, l’Afrique
du sud, le Nigéria et le Kenya. Ici au Sénégal dans un contexte électoral,
Facebook sera l’un des espaces les plus utilisés pour passer l’information. Raison
pour laquelle, la plateforme se fixe comme objectif de tamiser toutes les
informations pour éviter la désinformation en ligne.
Fanta Diallo, représentante du réseau des blogueurs du
Sénégal, a attiré l’attention sur les dérives notées sur Facebook, « il
est devenu un monstre » dit-elle. Elle a demandé à la plateforme de mieux
informer la masse sur les dangers qui peuvent découler de l’utilisation des
réseaux sociaux.
Après avoir remercié les initiateurs de cet atelier, le
directeur des études du CESTI, Mamadou Ndiaye, a salué cette innovation de Facebook
et a annoncé que leur école de journalisme a inséré cette année deux nouveaux
modules à savoir le Fack-Checking et le journalisme de données. Ceci servira à
éviter d’être largué par la vitesse de la révolution numérique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire