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De la droite vers la gauche: Lika Scoot (Wim Sénégal) Gnagna Diéne Diatta (Enda-lead) Abdoulaye Ndiaye (Modérateur) Moussa Mbaye Guéye (Enda-diapo) Demba Seydi (Coalition "publiez ce que vous payez") |
Le Centre d’Etudes
des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI) fête la femme ce 8 mars. Dans
le cadre de la journée internationale des droits des femmes, le CESTI a
organisé un panel sur le thème : « Les femmes au cœur des mines et
des industries extractives : quels impacts au quotidien ? »
Elles sont aujourd’hui
dans tous les terrains. Les femmes ne sont pas laissées en rade dans le milieu
des industries extractives. C’est sous cet angle que les panélistes ont axé
leurs interventions en s’intéressant à leurs conditions de travail, à leur
accès à ce milieu et tant d’autres questions. La première intervenante, Mme Lika
Scoot de Wim Sénégal, a choisi le sous-thème : « femmes dans les
Mines : comprendre les enjeux et agir pour des solutions durables ».
Elle a prôné d’’emblée la réalisation d’études statistiques permettant d’évoluer
la présence des femmes dans le secteur. Celles-ci permettront d’identifier les
problèmes que rencontrent les femmes dans ce milieu pour pouvoir y rapporter
des solutions adéquates. A travers deux anecdotes, Mme Lika Scoot a aussi
montré que les difficultés qu’ont les femmes de lier leur vie conjugal et leur
travail dans ce secteur.
Dans le même
sillage, M. Moussa Mbaye Guéye de Enda-diapo s’est intéressé aux « impacts
socio-économiques de l’exploitation minière sur les droits des femmes au Sénégal ».
Il laisse entendre que le respect des droits des femmes qui sont dans le
secteur de l’exploitation minière commence par la promotion de l’équité économique entre les différents
acteurs. Pour M. Guéye, les entreprises elles-mêmes doivent promouvoir l’autonomisation
économique des femmes mais également leur faciliter l’accès aux terres.
M. Demba Seydi de
la coalition « Publiez ce que vous payez » a lui fait un plaidoyer visant
à respecter la dimension genre dans le milieu des industries extractives. Il est
urgent selon lui de respecter le sens cognitif de la dimension genre, en d’autres
termes, respecter l’égalité et l’équité entre homme et femme. Selon lui,
seulement 25% des femmes qui sont dans ce milieu ont le droit de donner leurs
avis dans un niveau supérieur. Considéré comme un secteur masculin, le milieu
des industries extractives est aujourd’hui pris d’assaut par la gente féminine.
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