samedi 5 mai 2018

Une liberté qui presse: la liberté de la presse

Les panélistes en plein débat

Le Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI) en collaboration avec Article 19, a célébré ce 03 mai 2018, la 25éme édition de la journée mondiale de la liberté de la presse à la case foyer du CESTI. Les panélistes sont revenus sur l’importance de cette journée et les enjeux qui tournent autour de celle-ci.

Le CESTI comme à l’accoutumée, n’est pas resté en rade lors de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse. Le centre a organisé un panel dans ses locaux avec le partenariat de l’association « Article 19 ». Le thème de cette année est intitulé : « Médias, justice et Etat de droit : les contrepoids du pouvoir ».
La cérémonie a débuté avec un mot de bienvenue prononcé par la directrice du CESTI. Mme Cousson Traoré Sall  a tenu à rappeler la portée historique de la date du 03 mai, proclamée journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993. « La liberté de la presse est la pierre angulaire de la démocratie, elle est sacrée » a-t-elle soutenu. A sa suite, la représentante de la directrice régionale d’Article 19 Afrique de l’ouest, Eliane Nyobe, par ailleurs assistante de programme a Article 19 a fustigé la dégradation notoire de la liberté de la presse dans le monde entier. « Les journalistes sont victimes de moult exactions mettant en péril la liberté de la presse qui est l’oxygène de la démocratie ».
 Les panélistes sont revenus sur un ensemble de points ayant traits à la liberté de la presse. Le Professeur Mbaye Sidy Mbaye, formateur au CESTI, est revenu sur les défis et contours actuels de la liberté de la presse au Sénégal. Il a tenu à rappeler aux journalistes les principes fondamentaux du métier à savoir la vérification, le traitement et la diffusion qui sont les principaux défis du journaliste. Il reconnait qu’il énormément de défis qui tient à la nature de la profession, « un journaliste doit savoir qu’il chemine avec le risque et il doit s’y faire, mais la seule protection reste la vérification des faits » dit-il.
Son collègue panéliste M. Sylla Sow, chercheur associé à Article 19, s’est exprimé sur la liberté d’expression, accès à l’information et élections. A son avis, « il y a toujours des restrictions concernant les libertés d’expression et d’information ». La liberté d’expression est ainsi étouffée par les nombreuses règles juridiques visant à assurer la sécurité qui « justifie toutes les restrictions ». Ce juriste est également revenu sur les nombreux couacs notés dans le sérail des journalistes lors des périodes électorales laissant apparaître plusieurs insuffisances dans l’exercice de leur métier.
Après les exposés des panélistes, certains intervenants sont revenus en filigrane sur la place de la gent féminine dans la presse entre autres interrogations qui ont suscité des débats fructueux lors de ce panel.

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