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Tout est parti d’une diffusion d’appels de citoyens à
manifester sur les réseaux sociaux. Ces « gilets jaunes » sont passés
à l’acte pour la première fois le 17 novembre 2018 qui va par la suite se
répéter les samedis suivants en s’étendant sur tout le territoire français. Pacifiques
à certains endroits, violents à d’autres les « gilets jaunes » sont
une vague colorée que personne n’a vu venir. Au point que, après trois week-ends
consécutifs d’une mobilisation accompagnée de violences croissantes. C’est
alors que l’idée d’un grand rassemblement surgit. Au total, le ministère de l’intérieur
a annoncé 2039 actions et 282.710 manifestants pour la première journée de
manifestation ; 229 personnes sont blessées, dont sept gravement. Leur force
s’accroît et le mouvement exige la « démission » d’Emmanuel Macron. Ainsi,
il apparaît clairement que les « gilets jaunes » ne dénoncent pas
seulement la hausse du prix des carburants, mais expriment un ras-le-bol
général fondé sur la fiscalité, mais aussi sur le pouvoir d’achat ou les
services publics. C’est le 1 décembre que la violence a atteint un niveau
inattendu. Véhicules incendiés, magasins détruits et pillés : le chaos
règne au cœur de Paris.
Le président Emmanuel Macron est venu sur les lieux pour
constater les dégâts causés par les manifestants. Toutefois, il n’a pas fait de
déclaration sur le phénomène. Cependant, il s’est dit décidé de préserver la
stabilité du pays en évitant la violence.
Ce qu’il s’est passé aujourd’hui à Paris n’a rien à voir avec l’expression pacifique d’une colère légitime.— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 1 décembre 2018
Aujourd’hui la capitale est barricadée et dotée d’un
dispositif de sécurité et répressif exceptionnel avec près de 2000 arrestations.
Macron doit rencontrer aujourd’hui les partenaires sociaux avant de donner une allocution à 20h.
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