Le Centre d’études
des sciences et techniques de l’information a, dans le cadre du carrefour d’actualité,
le plaisir de recevoir les lauréats des prix d’excellence de la Convention des
Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS). Tous, produits du CESTI, ont partagé avec
le public présent à la case foyer, les expériences qu’ils ont vécues dans leurs
domaines respectifs.
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De gauche à droite: Elimane Ndao (RTS) Youssouph Bodian (RFM) Seydina Bilal Diallo (L'As quotidien) Abdoulaye Sinkare (RTS Tambacounda) Sahite Gaye (formateur au CESTI, modérateur) |
Il s’agit d’Abdoulaye
Sinkare (prix du meilleur reportage de télévision), Youssouph Bodian (prix du
meilleur reportage radio), Seydina Bilal Diallo (prix du meilleur article de
presse écrite) et Elimane Ndao (prix du meilleur reportage de presse en ligne). Tous
ces journalistes qui ont été primés sont reconnus dans leurs domaines
respectifs pour leur flaire journalistique et leur professionnalisme. Ils sont
ainsi revenus à la maison pour partager avec leurs cadets « cestiens »
leurs méthodes de travail et leurs expériences. Abdoulaye Sinkare est revenu
sur son parcours en tant que correspondant à Tambacounda où il a mieux
découvert les réalités du terrain et les richesses de toute cette zone du
Sénégal. Youssouph Bodian quant à lui, considère que ce résultat est le fruit d’une
bonne formation reçue au Centre d’études des sciences et techniques de l’information,
« nous avons eu le privilège d’être passés au CESTI » dit-il.
C’est
par la suite que Seydina Bilal Diallo a donné au public les rudiments du
journalisme d’enquête. De son avis, c’est un genre qui nécessite des sacrifices
énormes et un esprit de chercheur.
Etudiant de la 45é
promotion du CESTI, Elimane Ndao a clôturé la prise de parole en faisant un
bref exposé sur l’essence du « data journalism ». « Ces
voitures qui ne devraient pas circuler », le titre de son enquête qui a
été primé, est un article basé sur une analyse avancée des données relatives à
l’environnement en rapport aux véhicules. Il laisse entendre qu’il a été
surpris de voir que les législations qui devraient servir de garde-fous par
rapport à ce fléau ne sont pas appliquées. Il a également appelé ses cadets « cestiens »
à s’intéresser un peu plus à ce domaine.
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