![]() |
Le colonel Momar Faye et Mme Sonko enseignante au CESTI |
Les rendez-vous hebdomadaires du donner et du recevoir qui se tiennent au centre d'études des sciences et
techniques de l'information (CESTI) ont accueilli ce mercredi 14 mars 2018 le
Colonel Momar Faye. Expert en économie verte, il est le directeur du cabinet
d'études en perspectives environnementales S.T.E.P.P.E. Il vient de publier un
nouveau ouvrage dont sa présentation était l'objet de sa
présence dans le carrefour d'actualité qui s'est tenu dans la case foyer du
CESTI.
Le Colonel Momar Faye a été
hier l'invité du carrefour d'actualité. Il était sur les lieux pour présenter
son nouveau ouvrage intitulé Plantes médicinales et savoirs locaux : un patrimoine économique, social et culturel menacé de disparition au Sénégal. Fruit d'un travail empirique d'une
trentaine d'années, ce bouquin revient sur l'importance qu'ont certaines
plantes et les vertus médicinaux qu'elles peuvent avoir. L'auteur du livre a eu
à étudier prés de 263 plantes identifiées dans la flore sénégalaise.
D'après
ses études, notre flore connait un coup dur et s'effrite de plus en plus
d'autant plus qu'il a répertorié prés de 98 types de plantes qui ont totalement
disparu ou sont en voie de disparition. Les régions nord du Sénégal restent les
zones les plus touchées par ce fléau. Le colonel Momar Faye à travers son
ouvrage appelle à une prise de conscience collective afin de donner à la flore
sa richesse tant enviée de tous. Il a rappelé également que les plantes ont un
aspect économique considérable et que chaque arbre peut créer de la plus-value
et une richesse propice au développement des localités. L'arbre est une
entreprise car chaque arbre constitue un domaine d'activité bien déterminé.
Raison pour laquelle, il appelle les autorités à revoir le financement des
bailleurs venant de l'extérieur car selon lui ils imposent leurs politiques qui
sont la plupart du temps contraires à nos politiques internes. Il a donné
l'exemple de la gomme dont l'exploitation reste minime car n'étant en grande
partie utilisée que dans la production de pastilles alors, pense-t-il, qu'on
devrait pouvoir l'exporter auprès des firmes internationales qui excellent dans
d'autres domaines nécessitant ce produit. A travers des échanges entre les
étudiants et le colonel Momar Faye, ce dernier a eu à donner des solutions
adéquates à la préservation et à la valorisation de ces ressources.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire