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De la gauche à la droite: M. Mamadou Koumé (Enseignant au CESTI) M. Hedi Hamel (Conseiller Président CAF) M. Alain Barbier (Directeur associé hexactitude) |
L’homme est un expérimenté dans le domaine du journalisme
sportif. Il a couvert 10 coupes du monde et ça depuis 1982 à l’âge de 18 ans ;
9 jeux olympiques. Ce parcours lui a valu une distinction spéciale de la part
de la FIFA en France lors du 69e congrès de l’instance faîtière
mondiale. Il est aussi auteur de nombreux ouvrages sur le sport dont "La légende de la CAN" qu'il a rédigé avec Pierre René-Worms. Il a débuté à Afrique Football avant de devenir rédacteur en chef de Canal France International et instructeur Média auprès de la FIFA à partir de 1986.
Pour Monsieur
Hamel, ce n’est pas donné à tout le monde de devenir journaliste sportif, il
faut un background. Il y a des exigences que le journaliste doit accomplir. Il
doit d’abord connaître le paysage sportif qui l’entoure, ensuite s’informer sur
les instances qui le gouvernent telles les fédérations internationales qui sont
au nombre de 145 dont il est juste nécessaire d’en connaître les 40
essentielles. Il y a de nos jours plus de 27
millions de matchs organisés dans le monde, ce qui selon M. Hamel donne
au football une puissance inégalable. D’ailleurs, la FIFA est le plus grand
recruteur au monde avec 460 millions de fiches de paye. Tout ceci devrait être
connu par tout journaliste désireux d’exercer dans ce milieu. En Afrique, les
deux plus grandes confédérations sont la Confédération Africaine de Football (CAF)
et celle de l’athlétisme (CAA).
Etre journaliste sportif, c’est avoir une bonne maîtrise
de la réglementation mais aussi avoir un ou deux sports qui seront vos domaines
de prédilection. Il s’agira d’éviter de toucher à tout quitte à s’embrouiller. Il
doit toujours anticiper en informant ses auditeurs sur ce que le règlement prévoit
sur toutes les situations ambiguës qui se présentent à eux. Pour M. Hamel, la
réglementation peut aussi être un cauchemar pour le journaliste, c’est à l’exemple
de celle de l’athlétisme qui est très fournie. Dans la couverture des grandes
compétitions, le journaliste doit avoir le sens de la priorité, il doit
toujours être présent au moment des arrivées.
Aujourd’hui, le journalisme sportif fait face à l’essor
des technologies auquel le journaliste doit s’adapter pour éviter d’être laissé
en rade. Il doit éviter de se laisser berner par la téléphonie mobile qui n’est
pas nécessairement indispensable au journaliste.
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