jeudi 22 novembre 2018

Comment être un bon journaliste sportif?

De la gauche à la droite: M. Mamadou Koumé
 (Enseignant au CESTI)
M. Hedi Hamel
(Conseiller Président CAF)
M. Alain Barbier
(Directeur associé hexactitude)
Le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) a eu le privilège de recevoir ce jeudi M. Hedi Hamel. Il est le conseiller du Président de la confédération africaine de football (CAF). La conférence avait comme thème : Médias de Sport en Afrique : les  nouveaux défis journalistiques face aux nouvelles technologies.




L’homme est un expérimenté dans le domaine du journalisme sportif. Il a couvert 10 coupes du monde et ça depuis 1982 à l’âge de 18 ans ; 9 jeux olympiques. Ce parcours lui a valu une distinction spéciale de la part de la FIFA en France lors du 69e congrès de l’instance faîtière mondiale. Il est aussi auteur de nombreux ouvrages sur le sport dont "La légende de la CAN" qu'il a rédigé avec Pierre René-Worms. Il a débuté à Afrique Football avant de devenir rédacteur en chef de Canal France International et instructeur Média auprès de la FIFA à partir de 1986. 

Pour Monsieur Hamel, ce n’est pas donné à tout le monde de devenir journaliste sportif, il faut un background. Il y a des exigences que le journaliste doit accomplir. Il doit d’abord connaître le paysage sportif qui l’entoure, ensuite s’informer sur les instances qui le gouvernent telles les fédérations internationales qui sont au nombre de 145 dont il est juste nécessaire d’en connaître les 40 essentielles. Il y a de nos jours plus de 27  millions de matchs organisés dans le monde, ce qui selon M. Hamel donne au football une puissance inégalable. D’ailleurs, la FIFA est le plus grand recruteur au monde avec 460 millions de fiches de paye. Tout ceci devrait être connu par tout journaliste désireux d’exercer dans ce milieu. En Afrique, les deux plus grandes confédérations sont la Confédération Africaine de Football (CAF) et celle de l’athlétisme (CAA).

Etre journaliste sportif, c’est avoir une bonne maîtrise de la réglementation mais aussi avoir un ou deux sports qui seront vos domaines de prédilection. Il s’agira d’éviter de toucher à tout quitte à s’embrouiller. Il doit toujours anticiper en informant ses auditeurs sur ce que le règlement prévoit sur toutes les situations ambiguës qui se présentent à eux. Pour M. Hamel, la réglementation peut aussi être un cauchemar pour le journaliste, c’est à l’exemple de celle de l’athlétisme qui est très fournie. Dans la couverture des grandes compétitions, le journaliste doit avoir le sens de la priorité, il doit toujours être présent au moment des arrivées.

Aujourd’hui, le journalisme sportif fait face à l’essor des technologies auquel le journaliste doit s’adapter pour éviter d’être laissé en rade. Il doit éviter de se laisser berner par la téléphonie mobile qui n’est pas nécessairement indispensable au journaliste.   
    

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